David Lodge
David Lodge est décédé le 1er janvier, à 89 ans.
Voilà une nouvelle qui me navre… J’ai tant aimé ses livres ! J’en ai lu plusieurs avec infiniment de plaisir… “Paradise News”, le premier , qui m’avait convaincu d’n lire d’autres, comme “Thinks…”, “Changing Places”, “Deaf Sentence”… dont j’avais apprécié l’humour et dont le thème me concernait puisque c’était l’époque où moi aussi, je commençais à “moins bien entendre”…
À défaut de pouvoir mettre un bouquet sur sa tombe, je viens d’acheter “Therapy”, que je ne connaissais pas… et qui, lui aussi, me concerne, en quelque sorte puisque tout ce dédale de tracasseries médicales débute par un mal de genou…
J'ai donc lu "Therapy". Et j'ai été très très déçu !
Je n'ai pas retrouvé, sauf à de très rares endroits, ce qui me faisait tant jubiler dans ses autres livres : un humour très "british", un ironie perfide et cinglante à l'égard des moeurs et coutumes de la gent universitaire, par exemple…
La drôlerie de "Deaf Sentence" m'avait fait un instant penser que j'allais retrouver quelque chose du même genre… mais rien du tout. Et l'évocation du "milieu" de la télévision qui aurait pu fournir aussi des remarques caustiques ne fait qu'aligner des scènes de rencontre et de passades d'un auteur quelque peu fatigué…
J'ai sauté, je l'avoue, des pages et des pages, ne continuant que dans l'espoir de retrouver l'écrivain que j'avais tant apprécié autrefois… et rien, rien.
Dommage.
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