606 - New Papy

Un pape américain, ce n’est pas si courant…

Voilà donc l’Amérique en charge de ce monde ?

Cela devrait bien plaire à Trump, ce Président

Qui cherche à redorer l’Amérique profonde.


Mais le Pape “Léon” treizième de ce nom

Avait fort critiqué cet “américanisme” 

Qui à ses yeux n’était qu’une hérésie sans fond

Donnant trop d’importance à son “libéralisme”…


Si ce Pape a choisi de s’appeler “Léon”,

C’est peut-être surtout pour suivre une Encyclique,

La “Rerum Novarum”, marquant l’opposition

Au “Capital” de Marx, pour tous les catholiques,


Et prônant un nouveau social-catholicisme,

Celui dont s’inspira peut-être l’Abbé Pierre…

Il encouragera cet immigrationnisme

Dont son prédécesseur avait fait son bréviaire,


Et cela, pourrait bien mettre Trump en colère !


jeudi 8 mai 2025

605 -- Commémoration

Ce ne fut pas le 8, mais la veille, le 7 :

À Reims, dans cette salle devenue musée,

Les Allemands avaient accepté leur défaite…

Staline qui voulait Berlin, fut courroucé !


Au “Collège Moderne et Technique” où je fus

Élève un peu plus tard, tout près du Pont de Laon,

Nous étions assez fiers d’être en ce lieu connu

Qui pour nous signifiait notre “Libération”,


Car Eisenhower y avait installé

Son “Quartier Général”, et de là dirigeait

L’ensemble des combats des “Forces Alliées” ,

Du moins celles de l’Ouest, celles qu’on connaissait.


Trump aujourd’hui déclare que c’est grâce à eux,

Américains, que la guerre a été gagnée.

Il oublie bien de dire, et c’est assez honteux

Qu’ils se sont décidés bien tard à débarquer,


Craignant que l’Armée Rouge, qui tenait Berlin,

N’aille bien plus avant, ayant déjà conquis

Plusieurs pays d’Europe sur les Hitlériens,

Et les considérant comme des ennemis…


Les commémorations que l’on fait aujourd’hui 

Donnent  raison à Trump, en faisant comme si

Les Russes n’avaient pas sacrifié tant de vies

Précipitant la chute des armées nazies


Et leur débarquement, de ce fait, réussi !

jeudi 8 mai 2025 

604 - Une réception

Macron a convié le “Président” syrien :

Il fait son Sarkozy recevant Khadafi,

Car c’est un djihadiste, qui présente bien.

Mais liquider les Druzes, il l’a fait sans souci. 


Un tyran chasse l’autre, et Assad, lui, au moins

Semblait parler français, et tenait un État

Qui bien que se trouvant dans le plus grand besoin,

Se prétendait laïc, en implorant Allah.


Longtemps auparavant, lors du Protectorat,

La France entretenait les liens les plus étroits

Avec cette culture lointaine, là-bas,

Le français s’y parlait, à l’ombre de la Croix.


Mais la guerre a ruiné ce pays millénaire,

Livré à des factions de frères ennemis,

Et soutenues de loin par des pays divers

Aujourd’hui convoité surtout par la Turquie.


Si Macron s’occupait de la diplomatie

Dont le rôle est bien sûr de joindre les extrêmes,

On comprendrait qu’il aide ce très beau pays.

Mais recevoir ainsi à l’Élysée, lui-même,


Un sanglant terroriste, est une ignominie !  

mercredi  7 mai 2025 

603 - Larmoyure

Un prêtre assassiné ce n’est qu’un fait divers.

Mais si c’est un malien devenu musulman

Alors c’est une vague de haine et colère

Qui déferle sur tous les médias bien-pensants.


Les islamo-gauchos ont trouvé le coupable

Bien avant que la Gendarmerie n’agisse :

C’est l’islamophobie qui est le responsable

Du lâche assassinat de ce pauvre Jocrisse.


Peu importe que soit longue la litanie

Des juifs assassinés ou chrétiens liquidés,

Un seul mérite donc qu’on ait les yeux rougis…

Mélenchon dans ce rôle s’est bien distingué :


Larmes de crocodile pour islamiser.


 

602 - Couteau

Il n’est plus un seul jour où ne soit mentionné

Dans la presse une attaque à l’aide d’un couteau.

Que ce soit dans la rue ou même une mosquée

Une école, une église, ou devant un bistro…


Autrefois les marlous qui hantaient les barrières

Savaient certes jouer de leur lame aiguisée,

Et une estafilade montrait à ses confrères

La valeur de celui prétendant commander.


Les Frères musulmans plus malins que Daech

Ont compris qu’un massacre faisait se dresser

Les gens contre leur cause, et maintenant ils prêchent

L’usage du couteau qui permet d’égorger


Bien plus discrètement qu’en rafales tuer…

Si le bilan est moindre, les gens, maintenant

Savent tous que leurs jours sont partout menacés,

Ainsi que le prescrit le texte du Coran,


Pour mieux venir à bout de tous les mécréants !


601 - Papati, Papata


En grande pompe on a aujourd’hui mis en bière

Un vieillard cacochyme à la foule exposé,

Avec de grands discours encombrés de mystère

Qui célèbrent la Foi comme la Vérité.


Qui croit en "Dieu" n’est pas un Homme véritable,

Mais bien l’esclave d’une idée fort saugrenue,

Témoignant d’un cerveau demeuré incapable

De penser et d’oser voir la vérité nue.


Car nous ne sommes faits que de d’atomes crochus

Qui vont comme s’usant à force de servir

Et qui se défaisant, un jour inattendu,

Est cause de ce fait qu’on appelle mourir.


Le vrai croyant devrait ne point user d’onguents,

Puisqu’il croit que son "Dieu" l’a créé, et qu’il peut

Le “rappeler à lui”, soudain, à tout instant,

Et que soigner son corps, c’est donc tricher un peu !


Et son "Dieu" qui sait tout, le laisse pourtant faire,

Contre sa dévotion, et ses génuflexions,

Contre un peu de monnaie et beaucoup de prières,

Comme s’il achetait, de par sa soumission,


Le Paradis promis à ses thuriféraires !


600 - “habe(bi)mus papam


Au lieu d’aller pleurer sur la Place St Pierre,

Je vous conseillerais plutôt le cinéma :

Moretti l’incroyant, de gauche, et populaire,

A fait de Piccoli un Pape a minima…


Effrayé par la charge qu’il ne voulait pas,

Il a tout essayé pour ne pas l’assumer,

Mais on ne triche pas avec l’apostolat

Et encore bien moins avec la papauté !


Feu le Pape François n’a pas bien mérité

Le pseudo qu’il a cru pouvoir s’attribuer : 

De la France a fait fi, comme pour mieux montrer

Que l’Eglise ne peut, de la laïcité 


Accepter le partage, et comme toute foi,

Exige des croyants qu’ils se mettent à genoux,

Et qu’ils baissent la tête au signe de la croix,

Préférant aux athées les islamistes fous,


Puisqu’eux, c’est vrai, au moins, à quelque dieu, ils croient !