602 - Couteau

Il n’est plus un seul jour où ne soit mentionné

Dans la presse une attaque à l’aide d’un couteau.

Que ce soit dans la rue ou même une mosquée

Une école, une église, ou devant un bistro…


Autrefois les marlous qui hantaient les barrières

Savaient certes jouer de leur lame aiguisée,

Et une estafilade montrait à ses confrères

La valeur de celui prétendant commander.


Les Frères musulmans plus malins que Daech

Ont compris qu’un massacre faisait se dresser

Les gens contre leur cause, et maintenant ils prêchent

L’usage du couteau qui permet d’égorger


Bien plus discrètement qu’en rafales tuer…

Si le bilan est moindre, les gens, maintenant

Savent tous que leurs jours sont partout menacés,

Ainsi que le prescrit le texte du Coran,


Pour mieux venir à bout de tous les mécréants !


601 - Papati, Papata


En grande pompe on a aujourd’hui mis en bière

Un vieillard cacochyme à la foule exposé,

Avec de grands discours encombrés de mystère

Qui célèbrent la Foi comme la Vérité.


Qui croit en "Dieu" n’est pas un Homme véritable,

Mais bien l’esclave d’une idée fort saugrenue,

Témoignant d’un cerveau demeuré incapable

De penser et d’oser voir la vérité nue.


Car nous ne sommes faits que de d’atomes crochus

Qui vont comme s’usant à force de servir

Et qui se défaisant, un jour inattendu,

Est cause de ce fait qu’on appelle mourir.


Le vrai croyant devrait ne point user d’onguents,

Puisqu’il croit que son "Dieu" l’a créé, et qu’il peut

Le “rappeler à lui”, soudain, à tout instant,

Et que soigner son corps, c’est donc tricher un peu !


Et son "Dieu" qui sait tout, le laisse pourtant faire,

Contre sa dévotion, et ses génuflexions,

Contre un peu de monnaie et beaucoup de prières,

Comme s’il achetait, de par sa soumission,


Le Paradis promis à ses thuriféraires !


600 - “habe(bi)mus papam


Au lieu d’aller pleurer sur la Place St Pierre,

Je vous conseillerais plutôt le cinéma :

Moretti l’incroyant, de gauche, et populaire,

A fait de Piccoli un Pape a minima…


Effrayé par la charge qu’il ne voulait pas,

Il a tout essayé pour ne pas l’assumer,

Mais on ne triche pas avec l’apostolat

Et encore bien moins avec la papauté !


Feu le Pape François n’a pas bien mérité

Le pseudo qu’il a cru pouvoir s’attribuer : 

De la France a fait fi, comme pour mieux montrer

Que l’Eglise ne peut, de la laïcité 


Accepter le partage, et comme toute foi,

Exige des croyants qu’ils se mettent à genoux,

Et qu’ils baissent la tête au signe de la croix,

Préférant aux athées les islamistes fous,


Puisqu’eux, c’est vrai, au moins, à quelque dieu, ils croient !

599 - Bruit


Le vulgaire aime bien faire beaucoup de bruit.

Il conserve en cela un peu de ses ancêtres

Ceux qui sur leurs tam-tam faisaient venir la pluie,

Quand leurs cases n’avaient ni portes ni fenêtres. 


Certains ont eu l’idée d’en tirer mélodie

Et ont noté les tons des onomatopées

Pour en faire des sons, reproduits à l’envie 

Sur des cordes tendues que l’on pouvait pincer.


Il a fallu des siècles pour que la musique

Devienne un art majeur, la religion aidant.

Toutes les cathédrales, remplies d’harmoniques

Réjouissaient le cœur des miséreux croyants.


Et puis ce fut le tour des prouesses techniques :

Orgue monumentale ou piccolo fragile

On n’a cessé de faire des outils pratiques

Pour combiner des sons sous des doigts plus agiles…


Enfin le numérique comme un diapason

Donna le la pour tout, chassant les instruments ;

Les enceintes accouchent maintenant de sons

Écrasant la musique de pas d’éléphants,


Pour la joie des ignares dans leurs hurlements.


NB : le n° est celui de la série complète, que je publierai prochainement  en 6 tomes de livres numériques “ePub” ou "PDF" à télécharger gratuitement sur ce site, ou en papier (payant) sur "lulu.com".

598 - "Exécution provisoire"

On fait tomber la lame, mais c’est “provisoire”.

Les juges ces matous se lèchent les babines,

En disant, « mais voyons, ne faites pas d’histoires !  

On la lui remettra, sa tête, à la Marine, 


Pourvu que le calendrier nous le permette ! » 

Ces raminagrobis ont perdu la mesure :

Le pouvoir est ce vin qui leur monte à la tête,

Et de leur charge fait oublier la nature ;


Car ils ne règnent que parlant au nom du peuple,

Mais cédant à l’orgueil, ils l’ignorent souvent.

Et profitant de ce qu’un pays se dépeuple,

Ils vont favorisant toujours les immigrants.


Ils n’ont trouvé que ça pour mettre hors jeu Marine,

Elle leur faisait peur, à ces rats de prétoire,

Ils ont cru qu’ils pourraient rouler dans la farine,

Celle qui pourrait bien donner sens à l’Histoire,


Pour la France, demain, déjà, on l’imagine !


597 - Sens dessus dessous


Les gens savants lui donnent le nom de “topos”

C’est un tour rhétorique aimé des vieux grimoires

On le croyait un peu trop usé jusqu’à l’os

Pour servir autrement que dans la vieille histoire…


C’est un monde où les poules avaient bien des dents,

Où les brebis chassaient comme en meute les loups,

Où coulaient vers leur source fleuves et torrents,

Où la terre était plate, et les hommes dessous…


Ce monde qu’on croyait à jamais disparu 

Et qui n’était peut-être qu’une autre Atlantide,

Voilà qu’il nous revient chaque jour un peu plus : 

Le “RN” autrefois traité comme perfide,


Est aujourd'hui reçu en ami d’Israël !

Bardella, il est vrai, efface Jean-Marie…

Et le Hamas en France est pris pour un rebelle

Par les anciens gauchos devenus LFI


Comme autrefois Mao, le livre vert brandi !


30 - Pour la façade

Aux Ambassades préférant les embrassades,

Macron le Président se fait enveloppant,

Et affiche toujours un sourire de façade

En recevant ses hôtes, qu’il va étreignant…


Ce n’est pas, semble-t-il conforme à l’étiquette,

Et quand il se déguise en blondinet factice

De Coluche il ne peut prendre la salopette

Il n’est pas rigolo, mais montre bien son vice,


Qui consiste partout à se mettre en premier,

Convoquer généraux et autres galonnés

Les passer en revue  pour mieux les embrasser

C’est la honte pour nous ce Président troupier.


On comprend tout à fait qu’il aime Zelensky

Ils ont tous deux joué les amuseurs publics.

Poutine, lui, plutôt, quand il se brûle, rit.

Et Trump à la casquette joue des statistiques…


Les armées de Macron sont celles d’un bouffon;

Elles marquent le pas sans jamais avancer,

Tout comme à l’Opéra les célèbres “Marchons !”,

C’est pour lui l’occasion de se faire mousser,


Au théâtre il finit, comme il a commencé !