18 - Otages
Mourir à petit feu tout au fond d’un tunnel
Pour la simple raison de n’être pas comme eux
Avec ces fous d’Allah postés en sentinelles
Et les bombes qui tombent descendues des cieux,
Et le gaz répandu qui nous brûle les yeux
Et la faim et les coups, les crachats, les injures
Tant de sauvagerie faite au nom de leur Dieu
Nous ne comptons les jours que comme les tortures
À nos corps infligées, en nos coeurs infiltrées
Goutte à goutte de haine jamais assouvie
Et l’espoir insensé de se voir délivrés
Avant que ne s’écoule le sang de nos vies.
Nous sommes en Enfer sans Jugement Dernier,
Nous avons vu nos soeurs et nos femmes violées
Nos enfants déchirés de mitraille acharnée
Et pourquoi nous encore vivons épargnés ?
Peut-être qu’au dehors un odieux marchandage
De nous autres zombies contre nos assassins
Se fait dans le silence, pour tourner la page
De ce livre éternel aux paroles d’airain,
Qui de notre destin ne peut se lire en vain !
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